'La prangière, juste quelques minutes.'
Louis Culot dessiné par son fils cadet, Philippe.
« C’est au lendemain de la fermeture de l’école que M. Louis Culot eut l’idée d’en raconter l’histoire : il avait tellement mêlé sa vie à celle de cette école pendant 45 ans qu’il lui fallait mieux comprendre ce qui s’était passé au long de ces 130 ans… et aussi faire comprendre une dernière fois quelles avaient été ses préoccupations d’enseignant et celles de ses collègues ; car il avait fait de son métier sa vocation.
Il ne voulait pas livrer ce texte sans en revoir la rédaction et même sans remanier plusieurs passages : en dépouillant des archives à la recherche de l’histoire de la forêt, du château, de la paroisse, il découvrait, concernant l’école, de nouveaux éléments à incorporer au texte de base, et surtout, il rêvait de pouvoir raconter de manière chaleureuse et bien documentée la vie quotidienne des élèves du temps jadis.
Mais voici le texte qu’il nous a laissé ; tel qu’il est, ce sera ma contribution à l’exposition de cet été et à l’animation du village qui le réjouissait tant ; comme un écho de sa conversation amicale où rayonnaient doucement la compréhension du passé, la sympathie pour les évolutions nécessaires, le désir d’éclairer, l’attention aux autres et surtout le bonheur d’être en bonne compagnie. Juillet 78 » (Extrait de l’Avant-propos.)
Louis Culot décède le 24 juin 1978, juste avant l’inauguration de l’exposition Vieux Mirwart (à l’ancienne école des filles) qu’il avait si longtemps et passionnément préparée. Original du texte chez Jean-Marie Culot.
